PAYSAGE

Le projet étant situé dans le parc de la Villette, il s’inscrit dans un contexte riche en paysage visuel et sonore, il a donc fait l’objet de recherches sur le contexte urbain et de relevés sensibles in situ.

Le parti-pris était d’opérer une décontextualisation visuelle (par le biais de murs-rideaux opaques) pour accentuer les qualités sonores de l’espace intérieur. Cette architectural lobotomy délibérée est aussi une manière d’orienter le projet de manière radicale vers la question du junkspace.

STRUCTURE

La structure fait partie intégrante du projet, elle est assumée et révélée. Les poutres sont assemblées en diagonales pour réduire les longueurs de franchissements et donc limiter le nombre de poteaux. La gridshell est supportée par cette trame de poutres et les panneaux en contreplaqué posés dessus assurent le contreventement.

L’objectif de ce système structurel est de permettre des variations paramétriques des hauteurs sous plafond selon les ambiances souhaitées pour chaque espace.

AMBIANCES

La création d’ambiances sonores à partir de sons existants est un élément clé du projet. Ces réflexions ont été alimentées par des expérimentations de représentations et de conceptualisation du projet (diagramme sonore, maquette détail au 20e, maquette bas-relief, coupe sonore, etc.)

Plusieurs ouvrages ont également permis d’appuyer ces recherches et de préciser le projet (Junkspace de Koolhaas, Le Paysage sonore de Murray Schafer et L’eau et les Rêves de Bachelard ont été trois ouvrages essentiels au projet).